Etreinte à Quatre Pattes

 

Dans la douceur d'une chambre aux lumières tamisées,

Tu m'invites à te rejoindre, gestes osés,

Les soupirs s'élèvent, promesses de plaisirs,

Je sens sur ma peau tes mains qui désirent.

À quatre pattes, je me cambre, je me tends,

Sous le toucher de tes doigts impatients,

Tu suis les courbes de mes reins,

Je frémis sous tes caresses, tes câlins.

Ton souffle chaud se rapproche de ma nuque,

Je sens ton envie, je sens que tu me touches,

Les frissons parcourent mon échine,

Je m'offre à toi, à ta passion divine.

Le désir monte, chaque geste un frémissement,

Dans cette posture, nous sommes des amants,

Ton emprise est ferme, mais douce,

Je me donne, sans rien qui me retienne, sans ruse.

La tension monte, nos corps se rapprochent,

L'étreinte se fait intense, nos voix se mélangent,

Les soupirs deviennent des cris étouffés,

Nos mouvements en harmonie, comme une danse passionnée.

À quatre pattes, je ressens ta présence,

Chaque geste un témoignage d'importance,

Tu explores chaque courbe, chaque contour,

Nous sommes emportés dans cet instant, cet amour.

Les sensations se mêlent, les frontières se brouillent,

Dans ce moment, c'est tout un monde qui s'enroule,

Les corps se parlent, se répondent,

Dans cette étreinte, le désir abonde.

Et quand le moment atteint son paroxysme,

Les gémissements ne connaissent plus de rythme,

À quatre pattes, je m'offre, je m'abandonne,

Nos corps fusionnent, nos âmes résonnent.

Puis vient le calme, l'après d'une tempête,

Les coeurs ralentissent, les corps se reposent, s'apprêtent,

À savourer ce moment, cette union,

À se blottir, à sentir encore cette connexion.

Les draps froissés gardent le parfum de notre passion,

Tandis que nos mains se cherchent, dans une tendre exploration.