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Aimer jusqu’au péril de sa vie-Tom3




 L’agression


Le soir tombait, et l’hôpital commençait à se vider. Clara quittait son service, épuisée mais heureuse d’avoir passé quelques instants volés avec Adrien. Elle marchait dans le parking désert, son sac accroché à l’épaule, la respiration encore marquée par le rythme des urgences de la journée.


Soudain, une ombre surgit derrière elle. Avant même qu’elle n’ait le temps de réagir, une main la saisit par l’épaule et la poussa violemment contre le mur. Clara cria, mais une autre main couvrit sa bouche, étouffant le son. Le cœur battant à tout rompre, elle tenta de se débattre.


— Lâchez-moi ! hurla-t-elle dans un souffle.


Mais l’assaillant était plus fort. Juste au moment où la panique menaçait de la submerger, une silhouette apparut dans l’ombre : Adrien. Son regard était noir, chargé de colère et de peur.


— Lâche-la ! tonna-t-il en s’élançant vers l’agresseur.


Dans un mouvement rapide, il repoussa l’homme et se mit devant Clara, le corps tendu comme un bouclier. L’assaillant, surpris, recula, puis disparut dans l’obscurité avant qu’Adrien n’ait pu l’atteindre.


Clara tremblait, haletante, le cœur battant à tout rompre. Adrien la prit dans ses bras, serrant son corps contre le sien.


— Ça va aller… je suis là… je ne te laisserai jamais… murmura-t-il, la voix brisée par l’émotion.


— Adrien… merci… murmura-t-elle, incapable de parler davantage, les larmes coulant sur ses joues.


Mais Adrien savait que ce n’était pas fini. L’assaillant avait ciblé Clara pour atteindre son cœur, pour le pousser à abandonner son travail et sa vie. Et dans ses yeux brillait une détermination farouche : il protégerait Clara, même si cela signifiait mettre sa propre vie en danger.


Alors qu’ils reprenaient leur souffle, l’ombre d’un danger encore plus grand planait sur eux. Leur amour venait de naître dans la peur et la violence, mais il allait devoir résister à des épreuves bien plus terribles…

Le complot dévoilé


Le lendemain de l’agression, l’hôpital semblait tourner au ralenti. Les collègues murmuraient entre eux, jetant des regards inquiets à Clara et Adrien, encore secoués par l’incident de la veille. Mais aucun ne soupçonnait l’ampleur du danger qui planait sur eux.


Adrien était resté silencieux toute la matinée, perdu dans ses pensées. Clara, inquiète, l’avait rejoint dans son bureau.


— Adrien… tu sais qui… qui fait ça ? demanda-t-elle d’une voix tremblante.


Il soupira, se passant une main sur le visage, comme s’il tentait de repousser des souvenirs douloureux.

— Oui… murmura-t-il enfin. C’est quelqu’un que je connaissais très bien… à l’époque du lycée. Un camarade… un ami… ou du moins, je pensais qu’il l’était.


Clara fronça les sourcils.

— Mais… pourquoi ?


Adrien ferma les yeux, serrant les poings sur le bureau.

— Jalousie… haine… et peut-être un sentiment d’injustice. Il m’a toujours envié… tout ce que j’avais… tout ce que je suis devenu. Et maintenant, il veut tout détruire autour de moi, même toi, Clara.


Le choc traversa Clara. Elle avait imaginé des ennemis anonymes, des menaces quelconques, mais jamais elle n’aurait pensé que la source venait du passé, d’un visage familier.


— Comment le sais-tu ? demanda-t-elle.


Adrien posa une main sur la sienne, la voix grave :

— Des indices… des erreurs qu’il a laissées derrière lui. Et certaines informations que j’ai retrouvées… des choses que seul quelqu’un de mon passé pouvait connaître.


Clara sentit une peur glaciale l’envahir. Le danger n’était plus seulement externe : il venait d’un monde qu’ils pensaient oublié, un monde où Adrien avait laissé derrière lui des secrets et des rancunes.


— Alors… il sait tout de nous ? tout ce qu’on fait, où l’on va… ? murmura-t-elle.


Adrien hocha la tête, le regard sombre :

— Oui… et je crains que sa prochaine attaque soit encore plus personnelle… plus violente.


Ils restèrent silencieux quelques instants, leurs mains serrées, unis par la peur et l’amour. Clara savait une chose avec certitude : elle ne reculerait pas. Si le passé voulait les détruire, elle et Adrien feraient front ensemble, coûte que coûte.


Mais derrière eux, dans l’ombre du couloir, une silhouette souriait. La partie n’était pas terminée. Et la prochaine confrontation promettait d’être la plus dangereuse de toutes…


Le piège final


La nuit enveloppait l’hôpital d’un silence lourd. Clara terminait les derniers soins pour un patient en réanimation, fatiguée mais alerte. Elle sentait encore l’adrénaline de l’agression de la semaine passée courir dans ses veines. Pourtant, elle ignorait qu’un piège l’attendait.


Alors qu’elle quittait le service, un appel étrange retentit sur son téléphone. Un numéro inconnu. Elle hésita, puis décrocha.


— Clara… si tu tiens à la vie d’Adrien, viens seule, chuchota une voix rauque.


Son sang se glaça. Ses yeux cherchèrent autour d’elle, mais le couloir était vide. Elle comprit immédiatement : c’était un piège. Mais sa loyauté envers Adrien prit le dessus sur sa peur.


Elle sortit discrètement de l’hôpital et suivit les indications de la voix jusqu’à un entrepôt abandonné non loin. Son cœur battait à tout rompre. Elle savait que chaque pas pouvait être le dernier.


À l’intérieur, la lumière était faible. Et là, au centre de la pièce, Adrien était là, attaché à une chaise, une expression de douleur sur le visage. Son ravisseur se tenait derrière lui, un ancien camarade de lycée, le même qu’Adrien avait évoqué.


— Lâchez-moi ! hurla Clara, furieuse et terrifiée.


Le ravisseur se tourna vers elle, un sourire cruel sur le visage.

— Si tu veux le revoir vivant… tu devras abandonner tout ce que tu aimes, dit-il.


Clara sentit un mélange de colère et de détermination la submerger. Jamais elle ne laisserait Adrien seul face à cette menace. Elle s’élança, improvisant, frappant l’homme avec tout ce qu’elle pouvait. Adrien, malgré ses liens, tentait de se libérer.


— Clara… recule ! cria-t-il, mais elle ne l’écouta pas.


Dans un mouvement de désespoir et de courage, elle réussit à déséquilibrer le ravisseur, lui donnant juste assez de temps pour qu’Adrien se libère partiellement. Ensemble, ils combattaient contre l’ombre qui voulait les séparer.


Mais au moment où ils croyaient toucher la liberté, le ravisseur sortit une arme. L’angoisse de Clara monta à son comble : elle se jeta instinctivement devant Adrien, protégeant son corps du danger.


Leurs regards se croisèrent, pleins de peur et d’amour. Chacun comprenait que ce moment était crucial. Pour sauver Adrien, elle était prête à tout.


Et dans cette obscurité, alors que le danger menaçait de les engloutir, leur amour se révéla plus fort que jamais, les préparant au sacrifice qui allait suivre…


Aimer ou mourir


L’ombre de l’entrepôt semblait s’étirer, étouffant toute lumière. Clara se tenait devant Adrien, son corps tendu, prêt à affronter la menace. L’arme du ravisseur pointait droit sur eux, la peur se mêlant à la détermination dans leurs yeux.


Adrien, le souffle court, sentit la responsabilité de la situation peser sur ses épaules. Chaque seconde comptait. Il voyait Clara, si courageuse, si prête à se sacrifier pour lui. Et soudain, il comprit qu’il ne pouvait plus la laisser seule face à ce danger.


— Clara… écoute-moi, dit-il d’une voix basse mais ferme. Il faut que tu partes maintenant !


— Non ! hurla-t-elle, refusant de le quitter. Je ne te laisserai pas…


Adrien la regarda, le cœur serré. Il savait que s’il voulait la sauver, il devait agir seul, risquer sa vie pour elle. Il fit un pas en avant, l’attira derrière lui et murmura :

— Alors je prends ce risque… pour toi… pour nous.


D’un mouvement rapide, il désarma le ravisseur, utilisant sa formation et son instinct de chirurgien devenu protecteur. Mais l’homme était résistant, furieux, et la lutte devint acharnée. Clara, malgré la peur, observa Adrien se battre pour leur vie, pour leur amour.


Une seconde plus tard, un cri retentit. Adrien avait été blessé. Clara sentit son cœur se briser, mais elle sut qu’il avait réussi à protéger leur vie. Les forces de l’ordre, alertées par un appel qu’Adrien avait réussi à passer avant la confrontation, arrivèrent juste à temps pour maîtriser le ravisseur.


Tombant à genoux, Clara s’agenouilla auprès d’Adrien, la peur et le soulagement se mêlant dans ses larmes.


— Adrien… je… je t’ai cru perdu… murmura-t-elle, la voix tremblante.


Il prit sa main, un faible sourire sur les lèvres malgré la douleur :

— Jamais… je ne te perdrai, Clara. Jamais…


Le silence qui suivit fut rempli de promesses silencieuses, de cœurs battant à l’unisson. Ils avaient affronté la mort, le danger, et pourtant, leur amour s’en était trouvé renforcé. Ils savaient désormais que rien, ni personne, ne pourrait les séparer.


Mais le prix payé resterait gravé dans leur chair et leur esprit, rappel constant que l’amour véritable exige parfois de risquer sa vie… et de choisir courageusement entre aimer et survivre.







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